Eco-villages et villes en transition : viviers de la résilience ?

Par Maëlle Vitry
Si l’on s’en tient à la carte du site transitionnetwork.org, qui recense villes et villages dits « en transition » en Europe et dans le monde, les Français peuvent apprendre d’eux-mêmes mais aussi de leurs compagnons Outre-Manche en termes d’initiatives éco-villageoises : l’Angleterre compterait actuellement 3 fois plus de villes et villages en transition que la France, soit un réseau d’une centaine d’initiatives, dont quelques grandes villes proactives comme Exeter, Bristol ou Plymouth. Moins de mondialisation et d’Europe, plus de collectivités résilientes ?
La donne change quelque peu si l’on se penche sur le nombre de villes labellisées « Slow City », ville lente –ou devrait-on dire plutôt ville du temps long-, du mouvement Cittaslow né en Italie en 1999, et qui promeut le ralentissement global du rythme de vie de ses citoyens. Mirande (Gers), Ségonzac (Charente), Almondois (Île-de-France)…il y aurait en tout une dizaine de villages lents en France, contre seulement 3 en Angleterre. Tout serait donc question de label ? Il y a en tout cas floraison d’un vocabulaire autour des initiatives locales : éco-village, éco-hameau, village en transition, village lent, qui semblent tous avoir un point en commun, la volonté de construire des modes de vie résilients, durables, et collectifs.
Par où et comment ont-ils commencé ? Voici quelques exemples d’initiatives fructueuses qui continuent à se développer, vues de l’intérieur.
1. Totnes et le challenge du financement sur la ligne de départ
Totnes (Devon, Angleterre), la petite pionnière de Rob Hopkins
S’engager dans une dynamique de transition implique non seulement de prendre en compte l’écosystème existant pour s’y intégrer efficacement – il ne s’agit bien sûr pas de faire table rase de ce qui est déjà là – mais aussi d’y consacrer un certain capital financier de départ. Comme beaucoup d’initiatives similaires, Totnes a commencé sa transition grâce à un financement public, apporté à la fois par le conseil municipal et une institution nationale, sous forme de subventions.
A l’origine, l’idée était d’installer un parc de 72 panneaux solaires pour alimenter en énergie les lieux publics principaux du village. L’accord était le suivant : en plus d’une petite rémunération récupérée à chaque KWh fourni, le conseil calculait les économies – d’énergie, et d’argent – réalisées grâce à cette installation, pour les reverser dans les actions collectives de transition. Comme l’explique avec humour la personne chargée de nous présenter l’histoire de Totnes, il aurait certainement été bien plus pertinent de lancer un projet d’isolation thermique plutôt qu’un projet solaire vu le positionnement géographique de la petite ville, mais le fond national de subventions ciblait précisément ce genre de projets.
Ce dynamisme à l’échelle de la ville s’est répercuté chez les habitants : bon nombre d’initiatives individuelles et de groupe ont bourgeonné (transition street projects), en commençant par des discussions entre voisins sur les économies d’énergie, la réduction des déchets alimentaires, l’approvisionnement en nourriture, ou encore le transport. Lorsqu’on pousse la porte des bureaux des « transitionneurs » de Totnes, on se retrouve ainsi dans une petite salle sobre, habillée simplement d’une table de réunion en son milieu et de beaucoup d’affiches en tout sens collées aux murs.
A côté des graphiques bien carrés des alternative business models pensés par des géants du conseil en développement durable comme SustainAbility, le regard est vite happé par les fresques esthétiquement chaotiques dessinées sur paperboard : elles illustrent toute la complexité de la mise en œuvre de nouveaux modes d’organisation, même à l’échelle locale : mots-clés, besoins urgents, cris de ralliement ou encore to-do lists à un an sont reliés pêle-mêle pour tenter de structurer ce vaste chantier :

Le bilan de ces initiatives à l’été 2019 : 1 tonne d’équivalent CO2 par habitant et par an économisés, ce qui n’est pas rien si l’on considère que la moyenne française se situe entre 8 et 10 tonnes eq CO2 par personne et par an (là où les Accords de Paris fixent un objectif de…2 tonnes eq CO2/p/an).
Malgré des élus locaux très conservateurs, les changements ont donc commencé à poindre, avec des résultats plus ou moins encourageants : la monnaie locale lancée il y a 10 ans, le Totnes pound, a été mise à l’arrêt cette année, car peu pertinente face à la dématérialisation des modes de paiements (cashless economy). Mais une chose ressort à coup sûr : le proactivisme contre un système ou un mode d’organisation est rarement fructueux ; à l’inverse, l’énergie de persévérer à vouloir faire changer les choses est à chercher dans les initiatives locales et dans les expérimentations de groupe, qui ouvrent les possibles sans s’acharner contre ce qui dysfonctionne.
2. TERA : La route sinueuse de l’autonomie
Marie-Hélène Muller est Co-Présidente de l’Association Tera, créée en 2014 pour porter le projet de création d’un éco-village dans le Lot-et-Garonne. Historiquement, cette initiative a vu le jour grâce à 3 ou 4 personnes décidées à développer une production locale répondant à un certain nombre de besoins, et notamment alimentaires. A partir de la mise à disposition d’une ferme, l’idée était, en premier lieu, de s’appuyer sur des acteurs locaux pour créer une chaîne d’approvisionnement efficace.
Aujourd’hui, l’éco-village compte 47 habitants, dont presque la moitié travaille à plein temps sur le projet. L’objectif : garantir les revenus en déployant un véritable écosystème coopératif ancré dans son territoire.

Les grandes lignes du Projet TERA – Documents préparatoires au 2ème Conseil Scientifique – 31 Janvier 2019
Quelle a été la direction initiale prise par les initiateurs du projet ? Quels étaient les premiers objectifs ?
Les toutes premières activités se sont concentrées sur la production alimentaire : le premier objectif, c’était de pouvoir nourrir les habitants. Au fur et à mesure, plusieurs néo-ruraux attirés par la vision globale ont rejoint le projet, dans l’idée de participer à créer des alternatives plus résilientes. Cela a permis de mettre en place :
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Une activité de maraîchage (tenue par 2 personnes) pour les fruits et les légumes ;
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Une « forêt-jardin » pour recréer un écosystème forestier qui produit des substances utiles à l’homme (herbes aromatiques et médicinales), mais qui a aussi une vraie utilité écologique : régénération des sols, attirer les pollinisateurs, etc. De nombreuses initiatives individuelles ont fleuri : une personne a passé un CAP Boulangerie, une autre a démarré une activité de spiruline, une autre est devenue maître-composteur…
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Un réseau de distribution en circuit court : tous les 2 à 3 mois, l’équipe organise des marchés bios. Pour les producteurs préexistants au projet, l’idée est même de développer une plateforme de commande sur internet, et de compléter l’offre avec des produits d’épicerie.
L’union Européenne et les fondations : deux sources cruciales de financement du projet
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Le Programme LEADER (Liaison entre Actions de Développement de l’Economie Rurale) de l’Union Européenne est peu connu mais pourtant accessible, disponible et porté par des groupes d’actions locaux dans de nombreux départements. Après la prise de contact avec les parties prenantes locales, il a fallu répondre à l’appel à projet. La difficulté avec ce programme, c’est qu’il faut être capable de monter un dossier conséquent avec l’ensemble des devis, et surtout, d’avancer l’argent, qui est remboursé a posteriori. Pour Tera, cela représentait quand même 40 000 euros.
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L’idée aujourd’hui est de mutualisme le travail de recherche de financement. Il y a eu un vrai soutien de la région car on était un projet transversal.
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La Fondation Zoein (fondation suisse d’utilité publique) a soutenu le projet grâce à son revenu de transition écologique. C’est une fondation très active de ce point de vue-là, qui veut contribuer à développer de nombreux projets en France pour créer un vrai marché de transition écologique.
Aujourd’hui, le travail de recherche de financement est mutualisé du mieux possible. Mais au départ, la région a également apporté un soutien financier conséquent car elle a souhaité valoriser la transversalité du projet. L’ADEME finance également sur l’aspect systémique des initiatives.
Digitaliser la monnaie locale pour la pérenniser
L’un des objectifs principaux aujourd’hui est d’arriver à créer un revenu de base pour tous les habitants. Ce revenu doit être le plus possible reversé en monnaie locale, pour qu’il soit réinvesti au maximum dans le projet. En l’occurrence, Tera a bénéficié d’une monnaie locale déjà existante, l’abeille, ce qui a permis d’avancer rapidement vers le plus important : développer une version numérique de cette monnaie, pour ne pas que cette dernière meurt, comme à Totnes.
Aujourd’hui, la plupart des dépenses en monnaie locale se font pour l’alimentation. Mais nous souhaitons élargir le spectre aux loyers et au paiement de l’électricité : nous y travaillons actuellement avec Enercoop. Dans tous les cas de figure, le numérique est un outil essentiel et nécessaire pour le changement d’échelle.
De la coopérative d’activité et d’emplois (CAE) à la société coopérative d’intérêt collectif (SCIC)
Les porteurs du projet ont d’abord été hébergés en tant qu’entrepreneur par une coopérative d’activité et d’emploi (CAE): celle-ci a fonctionné comme une société de portage permettant de mutualiser la partie administrative pour transformer le chiffre d’affaires des entrepreneurs en salaire, dans une dynamique de co-action.
Aujourd’hui, l’objectif est de créer une société coopérative d’intérêt collectif (SCIC) : fonctionnant comme une S.A, S.A.R.L ou S.A.S, elle regroupe nécessairement autour d’un projet commun des acteurs salariés, des acteurs bénéficiaires ainsi que des contributeurs. Selon la loi de 2001 qui les a institués, une SCIC a pour objet « la production ou la fourniture de biens et de services d’intérêt collectif qui présentent un caractère d’utilité sociale ». Pour Tera, l’idée est d’arriver à regrouper un collège de parties prenantes et de faciliter le dialogue entre elles.
Repenser son modèle économique pour pérenniser une activité collectivement rémunératrice
« Il faut réfléchir à son modèle économique ; tout le cadre économique et légal est assez lourd. Si on ne pense pas à ça, au fait qu’on ait besoin de repenser l’économie, de repenser le travail, avec des objectifs, à réfléchir à comment on va gagner des sous, on n’y arrive pas et on doit aller travailler à la ville ».
Créer des nouvelles formes de business plan pour solidifier sa construction. L’équipe de Tera a notamment travaillé avec le laboratoire Atemis, qui fournit une aide à la construction de nouveaux plans de financement. Ils proposent d’autres manières de construire le modèle économique, en le pensant notamment moins en termes de volume produit qu’en terme de valeur collective créée puis redistribuée : une offre globale est proposée collectivement, puis la valeur est redistribuée à chacun. L’idée n’est plus de savoir comment le kilo de tomates du maraîcher peut être rentable, mais d’établir comment la totalité du projet peut être rémunératrice, avant de redistribuer la valeur individuellement. Il y a donc un temps important de concertation et de discussion nécessaires (qui émet cependant peu de CO2) pour déterminer comment mettre en place une mutualisation des bénéfices.

Les leviers du développement territorial, slide réalisée par Frédéric Bosqué lors de la préparation au 2ème Conseil Scientifique du Projet TERA – 31 Janvier 2019
« Le temps incompressible de la création de confiance », à l’échelle du groupe et du territoire
Dans la construction d’un tel projet, l’aspect humain est crucial et doit être pris très au sérieux. La discussion, la concertation, la gestion des conflits, le fait d’arriver à dire les choses, sont des éléments clés pour pouvoir avancer. Il y a un temps incompressible de création de confiance, qui passe par des cercles de paroles, par l’acceptation de la différence : il va y avoir des tensions et des émotions, il faut que chacun puisse se demander s’il est prêt à travailler sur lui-même, à se confronter aux autres et à lui.
Cette confiance, elle est aussi à construire avec le territoire environnant. On ne peut espérer arriver dans un milieu rural existant comme une fleur en imposant ses idées. Il y a un vrai travail d’écoute et de connaissance du territoire, de lien de confiance, d’acceptation que tout cela, ça prend du temps.
3. Saint-Sulpice la Forêt : consommer moins grâce à l’Internet des Objets
Yann Huaumé est le maire actuel de Saint-Sulpice-la-Forêt, petite commune bretonne de 1 300 habitants qui a développé en 2016 sa propre plateforme en ligne de gestion de sa consommation d’énergie, baptisée Smart Saint-Sulpice. Quatre ans après ce démarrage, il a accepté de s’entretenir avec nous pour savoir où en est « la plus petite smart city du monde ».
Commencer par le commencement : comment faire des économies ?
Le point de départ des initiatives d’économie d’énergie de la ville est très factuel : une situation économique très mauvaise, couplée à une augmentation conséquente des coûts liés à la consommation d’énergie de la ville. Certaines questions se sont donc posées de manière urgente : comment faire des économies, et comment s’organiser pour consommer plus efficacement. Chaque ville peut et devrait se poser cette question, en analysant sérieusement sa situation spécifique pour voir comment l’améliorer.
Budget restreint et acteurs locaux : l’exploration pragmatique des possibles à l’échelle de la ville
Saint-Sulpice a signé la Convention des Maires pour le climat et l’énergie en 2015, et s’est engagée à réduire de 25% ses émissions de gaz à effet de serre, à côté d’autres objectifs d’économies d’énergie. Le budget pour répondre à ces objectifs était très restreint, ce qui a poussé les élus à se tourner vers des acteurs locaux déjà bien présents. Cette approche pragmatique a forcé à imaginer des solutions dans un budget dédié, tout en investissant la région et la métropole pour soutenir les efforts.
« Nous avons noté que l’école et la salle polyvalente de la ville étaient les bâtiments les plus consommateurs. A l’époque, il fallait tout recâbler, ce qui coûtait très cher. Il nous fallait l’information en temps réel pour pouvoir mieux piloter ces informations. Nous avons pu surfer sur la vague des smart city à l’époque, ce qui nous a permis de rencontrer beaucoup de petits acteurs locaux capables de proposer des solutions. »
Apprendre en marchant et mobiliser tout un réseau d’acteurs
« On ne savait pas comment on allait procéder, alors même que le marché public fonctionne de manière inverse. Il faut accepter l’erreur, favoriser le mode projet et la rencontre entre acteurs prêts à réfléchir ensemble. »
L’énergie initiale à fournir est dans l’expérimentation sans peur de l’erreur. C’est avant tout une dynamique qu’il s’agit de rechercher, et qui se déploie par capillarité, en provoquant les rencontres avec des PMEs intéressées, en s’appuyant sur le cadre administratif de la métropole, mais sans chercher de réponse précise, ni d’étude : il faut s’autoriser l’erreur pour parvenir à co-construire un cahier des charges au fur et à mesure, mais pas a priori.
Connaître ses bâtiments pour mieux maîtriser ses consommations
La mise en place de ces technologies a pris 5 ans et demi, pour un budget d’environ 35 000 euros. Aujourd’hui, cette plateforme retranscrit l’information des consommations de la ville en temps réel. Cela permet à la commune de mieux décider des plans d’investissement pour les bâtiments, de comparer une année de consommation mois par mois sur plusieurs années : la consommation d’énergie passe de l’ordre du ressenti à la connaissance acquise. Il y a un véritable contrôle sur les différents capteurs qui permet de choisir en fonction des objectifs et des informations que l’on souhaite, pour obtenir de la donnée souveraine, peu chère et stockable.
Et les habitants, dans tout ça ?
« Dès qu’on va dans le sens commun, les gens suivent. Si la collectivité s’interroge et fait des efforts, les habitants s’y identifient et sont heureux d’y participer. Bien sûr, l’enjeu doit être collectif, et pas seulement économique. Mais lorsque les gens se rendent compte que le projet a une dimension forte, ils se mettent à agir individuellement. »
La motivation des habitants a été renforcée grâce à la proactivité de la mairie : les questions des consommations individuelles ont pu être à nouveau posées. De ce point de vue, il y a certainement un véritable effort d’information à fournir de la part de la mairie et des élus. Il y a un travail d’éducation aux problématiques collectives, qui doivent être abordées de manière coopérative et inclusives pour mobiliser les individus dans des objectifs communs.
La démocratie locale, raisonnablement
« On passe trop de temps à faire des diagnostics. Pour que les projets avancent, il faut apprendre à faire du collectif : engager des démarches participatives avec les habitants, ne pas faire reposer toute la prise de décisions sur une simple équipe d’élus, bien qu’il y ait un cadre à respecter pour celle-ci. Il faut construire des réponses. Et quand on met nos populations dans ces démarches, on trouve ces réponses. »
Les décisions les plus efficaces se prennent collectivement, à la suite d’expérimentations et d’essais, de cas concrets qui mêlent maîtrise des éléments techniques et acceptation de l’avancée vers l’inconnu. Ceci étant, il y a un choix à faire dans ce que l’on veut co-construire. Tout le monde n’a pas envie d’être consulté sur tout, tout le temps. Construire différents espaces, proposer différentes manières de s’investir. Faire un constat partagé pour permettre aux gens de penser, de proposer des solutions et de participer à des actions collectives pour faire avancer les choses.
Ce genre d’initiative est-elle réservée aux petites villes et villages pour rester viable ?
« Beaucoup de choses dépendent de la capacité financière de la mairie. 1000 ou 100 000 habitants, peu importe la taille de la ville, tout dépend du budget que l’on y met. C’est moins une question de taille qu’une question de moyens : la démocratie locale a un coût, et l’on doit se questionner sur la part de notre budget que nous accordons aux démarches participatives. On fait en fonction de qui l’on est, avec ce que l’on a. »
Il serait intéressant de comparer entre eux les budgets que les mairies accordent aux démarches participatives. Dans les grandes villes, se pose certainement plus la question de savoir comment aller chercher la population : présente-t-on un projet tout fait, ou proposons-nous de réfléchir ensemble ? Le gouvernement doit pouvoir prendre un sujet pour le rendre audible et le présenter de manière pédagogique, mais il a tout autant à apprendre en le faisant que celui pour qui cette démarche est destinée.
4. Conclusion
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Il est essentiel de se placer dans une position très pragmatique et de favoriser le test & learn pour avancer; ne pas avoir peur de l’échec ou de l’erreur ;
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Vouloir aller vite est une erreur lorsqu’on veut déployer des alternatives plus résilientes : il faut ré-accepter et réhabiliter le temps long, y compris dans nos réactions personnelles et nos manières de voir les choses ;
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Il y a un vocabulaire de la résilience à réinventer, non seulement pour se débarrasser des coquilles vides qui repoussent, mais aussi et surtout pour donner un pouvoir symbolique à ce qui commence d’exister comme tel. Non pas faire naître un nouveau lexique à la mode, mais tenter de décrire pleinement la pluralité des réalités qui bourgeonnent au sein de ces initiatives locales. Renforcer le possible, nourrir l’imaginaire, considérer le nouveau et l’imprévu dans toute leur importance.
Sources :
https://www.rtes.fr/monnaies-locales-le-totnes-pound-s-arrete-en-2019
https://www.lesheibich.fr/monnaie-locale-le-radis/
https://sustainability.com/our-work/reports/model-behavior/
http://www.rama.1901.org/ev/reseau.html
https://www.consoglobe.com/installer-ecovillage-idee-folle-cg
https://www.helloasso.com/associations/reseau-francais-des-ecovillages