Biodiversité

Adapter la forêt au changement climatique (ou la laisser mourir)

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La forêt fait flipper sa race. La surface forestière française métropolitaine s’est accrue depuis 1990, passant de 26% à 31% du territoire (certes, une plantation d’arbres n’est pas une forêt primaire). Cependant, d’après Brigitte Musch, généticienne à l’ONF, « Trois printemps et trois étés secs consécutifs, on n’a jamais connu ça. Nous avons l’habitude de travailler sur le long terme mais l’avenir est de plus en plus imprévisible. Il faut que toute la société nous aide. Si l’on continue sur cette trajectoire de réchauffement, on sera à +4-5C d’ici à 2100 et la question de la forêt ne se posera tout simplement plus. »

On parle là de la survie de la forêt. Les arbres plantés aujourd’hui sont supposés être adaptés au climat du milieu du siècle. Les moyens consacrés à la recherche sont faibles, mais j’entends parler de deux projets :
• L’introduction d’espèces susceptibles d’opposer une plus forte résistance aux sécheresses (ex. sapin Bornmuller)
• Le Projet Giono de migration assistée : des graines de diverses provenances sont sélectionnées dans le sud de la France pour germer à la pépinière de Guémené- Penfao (Loire-Atlantique), et enfin être plantées en forêt de Verdun (Meuse).

L’avenir est entre les mains de peu de personnes… (et ce ne sont pas les patrons des GAFAM)

Adapter les essences d’arbres au changement climatique | Ministère de l’Agriculture et de l’Alimentation

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