Agriculture
Symbiose mycorhizienne : la découverte scientifique du siècle ?

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Il convient aussi de suggérer que cette transition agricole présente le potentiel de réduire la dépendance de l’agriculture au pétrole (moins de carburant pour le travail du sol, moins d’engrais de synthèse…).
La symbiose mycorhizienne serait au cœur d’une « nouvelle révolution verte », certains parlent même de « découverte du siècle » tout court. Avant de nous emballer, prenons quelques repères et expérimentons 🙂
La plante apporte au champignon les produits issus de la photosynthèse. En retour, les filaments (hyphes) du champignon permettent d’étendre significativement le réseau racinaire de la plante, et ainsi sa capacité à capturer l’eau et les nutriments (phosphore, azote…). Les mycorhizes améliorent aussi la tolérance des plantes aux agents pathogènes, et stabilisent la structure du sol.
Les mycorhizes sont favorisées par des pratiques agricoles comme les techniques culturales sans labour profond ou la couverture végétale en interculture.
Le projet Mycoagra, en partenariat entre la Chambre d’agriculture de la Dordogne, l’INRA de Dijon, le MNHN, l’Institut Unilasalle, des agriculteurs innovants (réseau Base) et l’enseignement agricole, vise à intégrer les processus de mycorhization des cultures dans les indicateurs agro-écologiques et les leviers qui permettent de les favoriser, pour les diffuser aux agriculteurs, et aux organismes de conseil, de développement et d’enseignement agricole.
Bref, ça frémit.