Climat

L’Homme contre la Nature : on fait pleuvoir à Dubaï avec des drones

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Article et images incroyables, j’ai l’impression d’avoir dormi 20 ans. Signe de plus que l’Homme ne va vraisemblablement pas regarder passivement le climat s’emballer et les gens mourir de chaud, de soif, de faim etc. On pourrait tout autant aller vers un scénario d’anthropisation de tout (déjà bien amorcé) : terres, océans, forêts, vie domestiquée remplaçant la vie sauvage, et donc le climat. C’est une intensification de la guerre contre la Nature pour sauver notre peau, dans des proportions qui n’ont rien à voir avec les siècles précédents. Est-ce qu’on va « gagner » cette guerre, est-ce souhaitable qu’on gagne, ou est-ce qu’on va perdre le contrôle (si oui quand et comment) ? Je n’en sais rien.

En attendant, on fait pleuvoir à Dubai avec des drones.

« En moyenne, moins de 100mm de pluie tombent chaque année sur le territoire. A titre de comparaison, la pluviométrie annuelle oscille en France entre 500 et 1.800 mm. C’est pour lutter contre ce déficit que le pays s’applique depuis quelques années à investir dans des projets de recherche destinés à faire pleuvoir.

Selon The Independent, au moins 9 projets différents ont reçu des financements en 5 ans pour un total de plus de 10M€.

L’une des initiatives est menée par une équipe de l’université de Reading. La technologie imaginée consiste à utiliser des drones pour envoyer des décharges électriques dans les nuages. Objectif : pousser les gouttes d’eau présentes à s’agréger entre elles et former de plus grosses gouttes davantage susceptibles de tomber en pluie.

La taille des gouttes a en effet son importance, en particulier aux Emirats arabes unis où les nuages sont hauts et les températures élevées. Ces deux facteurs font que l’eau a tendance à s’évaporer bien avant de tomber.

Les scientifiques britanniques ont constaté que lorsque les gouttes d’eau étaient électriquement chargées, les plus petites étaient davantage susceptibles de s’agréger pour former de plus grosses gouttes. D’où le recours aux drones qui doivent envoyer des décharges électriques dans les nuages.

« Ce que nous essayons de faire c’est concevoir des gouttes à l’intérieur des nuages suffisamment grosses pour que lorsqu’elles sortent du nuage, elles parviennent à survivre jusqu’à la surface », a expliqué en mai dernier Keri Nicoll, météorologue. Des tests ont déjà été menés au Royaume-Uni et en Finlande.

L’étape suivante consistait à tester la technologie directement aux Emirats, une fois les conditions météorologiques nécessaires réunies. D’autres projets financés depuis 2017 se basent eux sur un procédé différent visant à ensemencer les nuages avec différentes substances telles que des particules de chlorure de sodium (ou sel).

Quelle que soit la technologie employée, les récents essais semblent en tout cas avoir fonctionné. Le 22 juillet, le service météorologique national annonçait encore des pluies et des orages. A certains endroits, les intempéries ont inondé des routes et rendu les conditions de circulation dangereuses. »

Pour combattre la chaleur, Dubaï fait tomber de la fausse pluie – Geo.fr

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