« La fuite en avant et la course au moins-disant prévaudront. Les cieux se déchaîneront, les océans s’embraseront, les sols s’ensableront, oiseaux insectes et poissons périront, les forêts dépériront et en flammes partiront, les eaux douces nous empoisonneron(s)t. Sur l’ambulance nous tirerons. Les contrées méridionales se désertifieront, les pluies le Ch’tisistan engloutiront. Les argentiers dans la fantaisie verseront, la poussière sous le tapis ils pousseront, pour mieux sauter nous reculerons, sous les dettes nous croulerons et les rentiers festoieront. Les prix grimperont et les ventres se videront. Les jacqueries se multiplieront, les esprits de la maréchaussée sous la pression rompront. Des prolétaires jusqu’aux petits bourgeois, les masses s’appauvriront. Les castes supérieures plus que jamais s’enrichiront, jusqu’au bout du monde en aéronef elles voleront et sur des pentes artificiellement enneigées elles glisseront. Les oligarques dans la décadence et la folie sombreront, des abris insulaires loin du tumulte ils se construiront. Les nations se replieront, de commercer elles cesseront et de nouveau elles guerroieront. Débordés, les politiques n’importe nawak raconteront. Même en terres germaniques les bêtes immondes rejailliront. Nos inventions nous aliéneront, le désordre la confusion et la surexploitation des richesses naturelles elles redoubleront. Les mémoires du passé s’estomperont, les horizons de l’avenir se rapprocheront, et dans un présent permanent nous déblatèrerons. La lecture et l’écriture disparaitront, les hommes et femmes de science sur la place publique nous conspuerons, célafotozécolos nous proclamerons. A Vincent Bolloré notre temps de cerveau disponible nous confierons, Cyril Hanouna et Pascal Praud nous adulerons. Vers les Druides les égarés en grand nombre se tourneront et les faits alternatifs s’imposeront : la Terre et le Soleil s’aplatiront, les médicaments malades rendront, des Démons aux nez crochus contre le peuple conspireront.
Le système et ses composantes chaoteront, ses limites et sa complexité nous échapperont. »
Ainsi s’exprimait la Prophétie de Pablo de Nazareth, l’an 5000 avant le Collapse.
Avouons qu’il sera tombé plutôt juste et que c’est un peu troublant quand même…
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