Yapudo, yatrodo, ipleupa, ipleutro, chez moi dans mon jardin ipleu MOUHAHA n'importe quoi les zécolos avec vos sécheresses et votre GIEC ! 🤔 Anyway... pour tenter d'y voir plus clair, voici la meilleure illustration que j'aie pu trouver à propos des effets du changement climatique sur les perturbations du cycle de l'eau. C'est sur le site de l'US EPA, et je l'accompagne ici de quelques explications.
Les newsletters mensuelles de Plan(s) B vous tiendront informé de nos articles et interviews sur les limites à la croissance.
Si vous avez des questions ou souhaitez nous contacter pour des conférences ou autres besoins, nous vous répondrons volontiers.
Alors... par où commencer...
1) Une atmosphère plus chaude peut contenir davantage de vapeur d'eau, qui est un gaz à effet de serre (les climatosceptiques ne manquent jamais de rappeler cette grande découverte, au cas où cela nous aurait échappé). C'est une rétroaction "positive" majeure, amplifiant l'effet des gaz à effet de serre émis par nos activités.
2) Les températures plus chaudes augmentent l'évaporation (océans, lacs, forêts...), ce qui accroit la capacité de l'atmosphère à retenir l'eau. L'augmentation de l'évaporation peut assécher certaines régions (jusqu'à éventuellement les aridifier pour de bon), provoquer des précipitations excessives dans d'autres régions, voire les deux par endroits.
3) Il y a de moins en moins de bons petits crachins sympathiques, de plus en plus de pluies torrentielles, donc de plus en plus d'inondations.
Il y a de plus en plus de sécheresses entre les épisodes de pluie.
Et de plus en plus de ruissellement où l'eau ne s'infiltre pas dans le sol (rechargeant donc moins les nappes phréatiques), notamment lorsque les sols sont déjà asséchés par le réchauffement et par les activités humaines (agriculture, urbanisation, industrie...).
4) Des hivers plus chauds entraînent moins d'épisodes de neige et plus d'épisodes de pluie. Ceci réduit la taille des glaciers et des manteaux neigeux, et donc les stocks de neige qui pourront être libérés l'été, lorsqu'il pleut moins et qu'on manque déjà d'eau. De plus, le réchauffement provoque des fontes de neige plus tôt dans l'année.
5) Le réchauffement des eaux impose un stress supplémentaire sur la biodiversité (ex. les poissons habitués aux eaux froides, vie du sous-sol) déjà malmenée par les pollutions, les infrastructures etc.
6) Le réchauffement augmente la consommation d'eau des écosystèmes terrestres, les besoins en irrigation de l'agriculture, les besoins des villes et de l'industrie... accentuant ainsi les conflits d'usage et l'épuisement des nappes.
Et encore, ce schéma ne représente pas les perturbations du cycle de l'eau autres que celles liées au changement climatique ! On peut citer :
* la déforestation et la destruction des zones humides
* l'artificialisation des sols et la fragmentation des écosystèmes
* l'aménagement et le rétrécissement des lits fluviaux
* l'irrigation
* le tourisme
Etc.